L’une des émotions la plus universelle qui soit et qui existe depuis l’origine de la vie.

La peur n’et ni positive, ni négative, ni bonne, ni mauvaise, elle est ancestrale, archaïque, impossible de la supprimer ou faire comme si elle n’existait pas, c’est malgré nous, c’est involontaire, c’est un reflexe de survie.

Pourquoi la juger ? L’ignorer, ou faire comme si nous n’avions pas peur ? C’est impossible. La peur se manifeste de toutes les façons, dans nos pensées, qu’elle soit réelle ou fictive, dans nos réactions plus ou moins variables et intenses, notre corps physique ne peut faire semblant, il tremble, transpire, bégaie, pleure, crie, court, …..

Alors en l’observant, selon les situations ci dessous, vous pouvez reconnaitre des émotions différentes en fonction de la situation.

Par exemple :

Quand je ne suis pas sure de VOULOIR faire face je me sens :

  • craintif ive
  • peureux se
  • apeuré e

Quand je PENSE à ce qui pourrait arriver je me sens :

  • inquiet e
  • bileux se
  • préoccupé e
  • appréhensif ve
  • soucieux se
  • tourmenté e

Quand je NE SAIS PAS ce qui pourrait arriver je me sens :

  • nerveux se
  • tendu e
  • crispé e
  • agité e

Quand je NE PEUX VRAIMENT PAS faire face je me sens :

  • épouvanté e
  • terrorisé e
  • effrayé e
  • choqué e
  • horrifié e

Quand je PERDS LE CONTROLE de la situation je me sens :

  • paniqué e
  • oppressé e
  • affolé e
  • angoissé e

Quand je NE SUIS PAS SURE DE POUVOIR faire face je me sens :

  • anxieux se
  • stressé e

Vous vous reconnaissez peut-être dans ces différents cas de figure, les peurs sont diverses et multiples, générées par des situations réelles ou fictives parfois, rationnelles ou irrationnelles. La peur alerte en cas de menace et déclenche des reflexes de survie archaïque, primitifs qui ont une incidence directe sur nos comportements, métabolisme, émotions.

LA FUITE

LA FUITE

  • je fuis, je m’échappe de la situation qui me fait peur
  • j’ai peur de ressentir des émotions
  • j’ai peur d’extérioriser ma peur
  • j’évite et c’est plus subtil, à ne pas me confronter à ce qui me fait peur ou pourrait me faire peur ou même ressentir de la peur

LE FIGEMENT OU LA SIDERATION

  • je me fige
  • j’hésite
  • je m’arrête pour évaluer la situation
  • je décide de me fondre dans le décor pour survivre
  • je rumine
  • je me concentre sur ma peur, ses causes, sa signification et ses conséquences

LE COMBAT

  • j’affronte coûte que coûte
  • je cherche à faire face,
  • je cherche à me confronter à ma peur en calculant plus ou moins les risques que je prends
  • je me débats
  • je lutte
  • je m’agite
  • je crie
  • je pleure
  • j’implore

Quelque soit la réaction de chaque individu, elle est immédiate, instinctive en général.

Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réaction à la peur, pas de jugement à émettre.

Chaque personne est confrontée à ses peurs réelles et à ses peurs fictives conditionnées par l’environnement, la culture, la famille, la religion. A chacun, d’oser faire un travail sur ses peurs, ce qui nécessitent aussi de faire un travail sur ses besoins.

Essayez d’évaluer une liste de vos peurs, réelles ou imaginaires, sans à priori ni jugement

Essayez de penser par rapport à certaines de vos peurs d’écrire cette phrase

« j’ai peur de……… parce que j’ai besoin de…….. »

C’est éclairant et cela permet d’évaluer quelles sont les zones de peurs qui peuvent être prises en compte et réajustées pour vous libérer d’anxiété, ou de comportement inadéquat ou extrême parfois.

Osez consulter un thérapeute qui saura vous accompagner sur cette prise de conscience.