Laissons les émotions s’exprimer dans toutes les couleurs de l’arc en ciel

Nous et nos Emotions !

Qui suis-je sans émotion ? Un automate ? Un robot qui va et vient ?

Pour bien des personnes, c’est quand nos émotions nous submergent que nous nous sentons vivants, trop de douleur, trop de joie, trop de colère, trop……

En ce moment, dans le langage courant, le « trop » est à la mode, il est « trop » ceci ou cela, c’est « trop » comme-ci ou comme-ça, comme si nous avions besoin de surestimer ce que nous vivons, besoin de mettre de l’intensité dans tout ce qui nous entoure et nous fait vibrer.

Est-ce un besoin d’émotions fortes pour se sentir vivant ? Pour se donner de l’importance ou donner de l’importance à ce que nous vivons ? La question reste ouverte…

Trop ! cet adverbe indique que nous vivons cela de manière excessive, abusive, plus qu’il ne faudrait et qu’il serait justifier d’y associer une peu de « moins » pour corriger l’estimation et être plus juste, plus vrai, plus dans l’équilibre.

Oscillation entre ces deux façons de quantifier nos émotions, oscillation qui quand elle est excessive mène au déséquilibre vers un malaise intérieur.

Le besoin est de venir rééquilibrer notre émotionnel. Apporter une harmonie, un juste milieu pour nous apaiser, apporter un peu de répit.

Bouddha l’expliquait par la métaphore d’un instrument de musique à corde, si la corde est trop détendue aucun son ne sort, si elle est trop tendue, la corde se brise, si la tension est juste la vibration se fait et le son peut sortir

la loi du milieu

D’autre part, nous sommes partagés entre notre monde visible et invisible, ce que nous montrons à l’extérieur, aux autres et ce que nous ressentons. Parfois les deux ne sont pas cohérents, et là vient s’installer le trouble, la gêne, le malaise. Ils se ressentent :

  • Au niveau du corps mental au travers de nos pensées, ressassements, idées fixes, phobies, peurs 
  • Au niveau du corps émotionnel avec des moments intenses, excessifs de peine, tristesse, colère, ou joie, excitation et bien d’autres émotions encore et encore
  • Au niveau du corps physique avec des douleurs, des crispations, des tensions, des inconforts, des symptômes, de l’agitation ou inversement du découragement, du manque d’énergie

Quel est donc le juste milieu et comment accueillir nos émotions ?

Peut-être :

  • en prenant du recul, en changeant de perspective, d’angle de vue
  • en évaluant selon sa propre échelle l’intensité de cette émotion
  • en prenant le temps d’observer nos signes personnels intérieurs, comment mon corps réagit ? « Qu’est-ce que je ressens physiquement ? là ! maintenant ? »
  • en osant visiter son mental et toutes les pensées qui s’y rattachent « Qu’est-ce que je me dis quand je ressens ça ? »
  • en trouvant l’émotion, en la nommant
Qu’est-ce que je ressens ?

Pas évident, ni très facile d’oser ce regard intérieur et pourtant c’est déjà un premier pas, un premier constat que nous portons sans jugement, ni à priori, juste prendre ce temps de recul et observer ce qui nous arrive.

Les émotions viennent, quand elles ne sont pas exprimées, refoulées, enfouies, se figer dans notre corps, dans un organe et empêchent la libre circulation de l’énergie dans tout le corps.

Imaginons une rivière, c’est comme si nous faisions des barrages sur une rivière en empêchant l’eau de circuler librement, car il y a « trop » de rondins de bois, « trop » de barrages. Pour remédier à cela il convient de retirer les rondins déposés là par des tempêtes, des orages, et qui obstruent le cours normal de cette rivière.

Obstruction

Quand les émotions nous dérangent, nous gênent nous disons qu’elles sont négatives, quand elles nous conviennent nous disons qu’elles sont positives, nous nous balançons souvent entre les deux « émotions positives » et « émotions négatives » selon comment nous les interprétons.

En observant, travaillant sur l’aspect négatif de la situation, le ressenti, nous déblayons tous les rondins de bois qui bloquent la libre circulation de l’eau, de l’énergie dans notre corps et progressivement, viendra émerger une libération, un apaisement, un ressenti positif. L’énergie recircule, il convient de ne rien brusquer, laisser faire chacun à son rythme.

L’EFT est une technique qui consiste à venir tapoter sur certains points précis placés sur les méridiens. La stimulation de ces points situés à des endroits précis du corps permet de réguler la circulation de l’énergie dans l’organisme et ainsi d’équilibrer son passage dans les différents organes du corps en libérant les émotions qui s’y sont figées. Il y a la formulation de l’émotion, de la problématique, du ressenti, l’évaluation.

toc toc toc

Cette technique est disponible et abordable par chacun de nous, c’est notre outil de régulation que nous avons sous la main, je dirais même sous le bout des doigts.

Point karaté

Bien sûr, vous trouverez des tutoriels sur google pour apprendre à tapoter, je vous invite à la prudence et choisir de venir apprendre à le faire avec votre thérapeute en première intention pour bien intégrer le protocole et bien l’utiliser.

Dans un cadre sécurisant, bienveillant, le thérapeute est là pour vous écouter, accueillir tous les mots, gérer vos remontées émotionnelles, vos réactions et vous apprendre à utiliser l’EFT.

L’EFT est un outil à la fois simple et puissant, dont les effets peuvent varier d’une personne à l’autre. Consultez toujours votre médecin traitant ou un spécialiste compétent en cas de problème médical et concernant vos éventuels traitements en cours.

Pour skier, conduire, piloter… nous passons par l’apprentissage ensuite vient l’autonomie et le plaisir du savoir-faire. Gérer et accueillir nos émotions sans peur, ni trouble quel formidable opportunité ! Juste se laisser porter par ce qui nous arrive et avoir cette capacité de prendre du recul, d’observer, d’analyser et être soi harmonieusement, librement.

L’EFT est un cadeau que vous vous faites et qui durera toute votre vie.

Viva la vida

Je suis là pour vous accompagner dans votre épanouissement personnel et trouver la voie de votre sérénité, de votre paix personnelle.